Épisode #2
L'art de libérer les ondes positives
Avec Marc Vossen, ancien CEO NRJ

Avec Marc Vossen, ancien CEO NRJ

Ancien CEO de Nostalgie et NRJ, aujourd’hui comédien et auteur, Marc Vossen partage dans cet épisode sa vision d’un leadership inspirant et humain, fondé sur l’authenticité, la bienveillance et la confiance a priori.
De ses débuts dans les radios pirates à son parcours de dirigeant, il raconte comment les rêves, l’amour et la curiosité ont guidé sa vie et sa manière de fédérer les équipes.
Un échange profond et lumineux avec Amélie Alleman, où il est question de sens, d’ondes invisibles et de la puissance d’aimer ce qu’on fait.
🎧 À écouter si vous aimez les histoires vraies, les voix sincères et les leaders qui mettent l’humain au centre.
🔗 LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/vossenmarc/

Amélie Alleman : Bonjour et bienvenue dans le WIP Club, donc le Work in Progress Club. Aujourd'hui, on est en compagnie de Marc Vossen. Alors Marc, bonjour.
Marc Vossen : Bonjour Amélie.
Amélie Alleman : Merci d'être là, de nous consacrer du temps. Avant de rentrer dans le vif du sujet, pour ceux qui ne te connaîtraient pas, et qui ne reconnaîtraient pas ta voix, je te propose de te présenter.
Marc Vossen : Oui. Donc je m'appelle Marc Vossen. J'aime bien évoquer dans mon nom et dans mon prénom les valeurs, les qualités, les talents qui me marquent. Dans mon prénom Marc, il y a le M de musique. J'ai été directeur de radio musicale pendant 25 ans : Nostalgie, Énergie, Chérie.
Il y a le A de amour, parce que je pense que c'est la base absolue sur laquelle nous restons indéfiniment et universellement. Le R de rêve, parce qu'on est sur terre pour réaliser nos rêves. J'en ai réalisé un en faisant de la radio. J'en rêvais de ça quand j'étais tout petit. J'en ai fait pendant 40 ans, donc ça va. Et puis un deuxième rêve que je suis en train d'accomplir maintenant, c'est que je rêvais d'être comédien. Et aujourd'hui, effectivement, je suis comédien et mon prochain seul en scène, c'est l'année prochaine.
Le C de curieux ou de chance. Curieux, pas de ce qui se passe chez la voisine, mais curieux des gens, curieux de la vie, curieux des tripes que l'on a autour de soi et comment est-ce qu'on avance.
Et puis dans Vossen, il y a le V de valeureux comme mon papa, qui était un homme debout même si la vie l'a plié. Le O d'optimisme comme ma maman, qui me disait toujours "ça va aller". Le premier S de spirituel, parce que je pense qu'on est relié à quelque chose de plus grand que nous et qu'on a un lien entre nous, tous et toutes. Ce n'est pas religieux, c'est vraiment la spiritualité. Le deuxième S de sagesse, ce que je ne suis pas, mais c'est un chouette objectif à atteindre. Le E d'enthousiasme, parce que c'est l'enthousiasme qui me guide et faire les choses sans enthousiasme, ça ne vaut pas la peine de les faire. Et puis le N de nature. J'adore la nature et j'adore le naturel. Le naturel, c'est être soi-même, c'est être authentique, sincère, ce que je suis le plus souvent possible. Voilà une manière un peu particulière de me présenter.
Amélie Alleman : Très chouette, ça donne déjà beaucoup de pistes, donc merci. Au niveau de ta carrière, tu veux aussi parler un peu de ton évolution ?
Marc Vossen : Je rêvais de faire de la radio en écoutant les radios pirates sur les bateaux en mer du Nord dans les années 60 : Radio Caroline, Radio Veronica, Radio Mi Amigo. Pour celles et ceux qui écouteraient et qui ont plus de 50 ans, ce sont des références qui parlent, parce qu'il y avait des radios pirates dans les années 60. À la fin de la guerre, la radio avait été tellement puissante que les autorités en Europe ont décidé de n'accorder les fréquences qu'à des radios publiques et pas à des radios privées qu'on pourrait contrôler.
Mais fin des années 50, début 60, il y a des entrepreneurs hollandais et danois qui ont décidé d'affréter des bateaux, d'y construire studios, d'y placer les émetteurs et les antennes et puis de les envoyer dans les eaux internationales de la mer du Nord, là où les bateaux ne pouvaient pas être arraisonnés. Ils ont commencé à émettre et moi, j'ai découvert ça et j'étais scotché. De se rendre compte que tu as des voix qui traversent l'air de manière invisible, qui partent d'un endroit pour arriver à tes oreilles, j'étais estomaqué, j'étais époustouflé. Je me suis dit : "Je veux être ça".
Fin des années 70, les radios libres débarquent sur terre, qui étaient des radios pirates. Je suis à Louvain-la-Neuve, je rentre dans la radio qui était une des premières radios libres pirates en Belgique, Radio Louvain-la-Neuve. J'ai commencé à passer l'aspirateur et un jour, un coanimateur était absent. J'étais en train de passer l'aspirateur à côté du studio et le gars m'a dit : "Tu veux prendre sa place ? Il n'est pas là, viens." Je suis rentré là et je ne suis plus jamais sorti.
J'ai participé à la création de Contact en 80, à la création du journal le soir en 85. SIS qui était une radio bruxelloise en 87, puis Nostalgie qui arrive en 89, Chérie qui arrive en 90 que je crée en Belgique. Puis je crée Bruxelles Capitale à la RTBF en 92 jusqu'à 2000 et puis on m'appelle pour devenir directeur général de Nostalgie, puis d'Énergie en 2000 et 2010. Je n'ai fait que ça dans ma vie en fait, je n'ai fait que communiquer, transmettre et partager. Et quand vous réalisez ça dans votre vie, que vous aviez un rêve et que ce rêve se réalise en permanence et que vous faites tout ce qui est possible et imaginable en radio, tous les métiers en fait, j'ai fait tous les métiers. Qu'est-ce que je suis reconnaissant, je remercie la vie. Et qu'aujourd'hui maintenant, je me suis lancé dans un nouveau défi, c'est d'être comédien et de jouer. J'ai joué un premier seul en scène l'année dernière et j'en rejoue un l'année prochaine.
Amélie Alleman : J'ai voulu venir, mais c'était déjà sold out. Il fallait s'y prendre tôt.
Marc Vossen : Ça m'a surpris, mais voilà, j'ai sans doute beaucoup d'amis ou des personnes très compatissantes pour venir voir le grand gamin qui se lance à 65 ans dans la réalisation d'un nouveau rêve. Aujourd'hui, j'ai 68 ans et mon corps me dit que j'ai 68 ans, mais sinon dans ma tête, ce n'est pas du tout le cas. J'ai encore plein de rêves à réaliser et celui-ci est en bonne voie et c'est très chouette.
Amélie Alleman : Tu as été un leader inspiré et inspirant. Tu as même écrit un livre sur le leadership, tu veux nous en parler un peu ?
Marc Vossen : Oui, c'est une rencontre. J'ai rencontré Valérie Malice à l'occasion d'un séminaire. Elle est venue me trouver, elle m'a dit : "Je pense que nous avons la même vision sur le leadership. Est-ce qu'on peut en parler ?" On en a parlé, on s'est rendu compte qu'on avait effectivement une vision assez partagée. On s'est trouvé et donc Valérie Malice VM, Marc Vossen MV. Le lien est assez évident. Quand vous avez des initiales inversées, vous ne pouvez que travailler ensemble et vous compléter.
On a écrit ce bouquin à quatre mains qui s'appelle "Balancez vos ondes positives". L'objectif est effectivement de raconter notre histoire et de tenter d'en tirer des éléments essentiels. Comment est-ce qu'on peut nourrir son leadership, le faire évoluer ?
Un leader inspiré, c'est quelqu'un qui croit en quelque chose de plus grand que lui, que sa mission de vie est liée à quelque chose qui n'est pas lié à son ego pur, mais à quelque chose qui le dépasse. C'est quelqu'un qui aussi laisse de côté son ego négatif, c'est-à-dire qui a besoin de la reconnaissance des autres, et qui utilise son ego positif pour pouvoir déployer les autres. Et inspirant, c'est quelqu'un qui effectivement fait les choses par l'exemple. Quels sont les attitudes que j'ai, comment est-ce que ces attitudes peuvent effectivement être inspirantes pour les autres. Il y a trois éléments qui nous paraissent essentiels : l'authenticité, la bienveillance et la confiance a priori.
On s'est beaucoup inspiré de Frédéric Laloux, "Réinventer les organisations", et d'Isaac Getz, "Liberté et compagnie". Ce sont deux bouquins qui m'ont beaucoup aidé lorsque je suis devenu patron de Nostalgie et d'Énergie, c'était deux équipes différentes. Il fallait les rassembler dans un seul lieu, créer un esprit d'équipe. J'ai beaucoup lu et je me suis beaucoup inspiré de ce qu'ils ont évoqué, partagé, et j'ai appliqué ça au fur et à mesure, avec essais et erreurs, évidemment.
Ce livre a été une incroyable aventure humaine pendant le COVID, ça tombait magnifiquement bien. On a écrit de début février 2020 à fin juin 2020. On était en plein dans le COVID et on a écrit chacun de notre côté, on faisait des zooms et on écrivait. C'était incroyable. Cette bouffée d'oxygène que le COVID, parce que de tout élément négatif, on peut en retirer des éléments positifs. Le livre est sorti grâce à ça.
Amélie Alleman : Comment fédérer des équipes comme ça pendant 20 ans, tout en développant ton business ? Tu as des leçons que tu partagerais ?
Marc Vossen : Je n'ai de leçons à donner à personne, mais des conseils, des avis ou une vision que j'aime partager. Je dis toujours que je ne détiens aucune vérité. Ne croyez jamais un seul mot de ce que je vous dis, mais expérimentez.
Ce qui était important pour moi, et je l'ai découvert au fur et à mesure, c'est les gens. Ça paraît une porte ouverte aujourd'hui, mais le fait de faire de l'argent, d'être rentable est essentiel parce que sinon la boîte, elle croule et les gens qui travaillent avec vous, nous étions 115, ils n'ont plus de boulot. C'est 115 familles. Il faut pas faire n'importe quoi, il faut être rentable. Mais jamais, jamais au détriment de l'être humain. Et ça, ça a été une clé absolue pour moi. Comment est-ce que mettre l'humain au centre ? Ce n'est que en mettant l'humain au centre, en étant bienveillant.
Il y a quatre mots qui pour moi sont essentiels dans la bienveillance. "Bienveillance", c'est veiller bien, c'est être attentif aux gens. La bienveillance s'exprime par le bonjour. Saluer les gens, dire bonjour, c'est-à-dire que je te reconnais, tu existes. Le deuxième mot, c'est merci. Merci d'être là, merci de m'aider, merci, sans toi je ne pourrais pas y être, merci. Bravo. La célébration. Bravo de ce que tu fais, bravo de ce que tu es parvenu à atteindre. Bravo d'être qui tu es, bravo. Et puis alors le quatrième, c'est un peu plus compliqué à dire en milieu professionnel : je t'aime. Évidemment, c'est difficile de le dire et ce n'est pas nécessaire. Par contre, "je t'aime" c'est "je fais attention à toi", "sans toi je ne pourrais pas faire ce que je fais". C'est exprimer en fait toute l'attention. En grec, on a trois façons de parler d'amour : il y a l'éros, on sait ce que c'est, il y a la philia, l'amitié, et l'agapè, l'amour universel. C'est évidemment des deux dernières dont je parle. Aimer les gens en fait avec lesquels on bosse.
Amélie Alleman : Tu te ressources comment ?
Marc Vossen : Je bosse tout le temps, y compris maintenant. En fait, je me ressource parce que je fais des choses qui me passionnent. Mes ressources, c'était contraint et forcé. Je me suis fait opérer 13 fois. Je me suis donc fait endormir 13 fois à l'hosto. Mon moment préféré, c'était quand le chirurgien faisait un, deux et je n'entendais pas le trois, j'étais déjà parti. Quand je me réveillais, j'étais dans la ouate. J'adorais ce moment où mon esprit était dans l'incapacité de réfléchir et où je me laissais porter. Je n'ai pas trouvé le bon système pour pouvoir me ressourcer de manière constructive, positive, en prenant le temps. C'est impossible pour moi. Ce que je pense qui m'a permis de tenir toutes ces années, c'est l'amour. Je suis convaincu de ça, que le fait d'aimer ce qu'on fait, d'aimer les gens et d'envoyer des ondes positives et d'en recevoir en retour, je pense que ça, c'est un peu comme un moteur électrique sur une voiture qui se recharge. Je pense que la passion et l'amour m'ont rechargé en permanence.
Amélie Alleman : On parle beaucoup de d'ondes, de connexion. Quel est ton rapport à l'invisible dans les organisations ?
Marc Vossen : Quand tu sais que les ondes existent, parce qu'elles existent, elles sont là autour de nous, elles sont invisibles. Quand tu rentres dans une pièce et que deux personnes se sont disputées, tu sens qu'il y a une électricité dans l'air, qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Tu ne le vois pas nécessairement, mais tu sens qu'il y a une tension. L'invisible, il est là, il est partout.
J'ai une fille qui s'appelait Sophie, qui est décédée neuf jours après sa naissance. Elle est née handicapée. Pendant les neuf jours où elle a vécu, j'ai refusé de la voir parce que je refusais son handicap. C'était impossible pour moi, mon monde s'était écroulé. Elle était trisomique 21. Elle décède neuf jours plus tard de crise cardiaque. Pendant 20 ans, j'ai porté cette culpabilité. 20 ans pratiquement jour pour jour, je me retrouve seul à la maison. Je décide de prendre un bain. Je sors du bain et je pleure toutes les larmes de mon corps. Il y a une petite voix qui me dit : "Ça va papa, ça fait 20 ans. C'est bon. Crée, transforme, crée."
Chacun interprétera cette petite voix comme il l'entend, moi je l'ai entendue. Ça m'a libéré de 20 ans de prison. C'était le 29 septembre 2008. Ça a transformé ma culpabilité en amour, ça a transformé les obstacles en opportunités. Ça a été une clé absolue de ma transformation.
Être attentif à l'invisible, aux choses autour de toi, il y a des choses qui se passent. Il y a des choses dans l'invisible, dans la vie que je ne contrôle pas, que je ne maîtrise pas, que je ne vois pas, mais qui sont susceptibles de pouvoir m'apporter quelque chose qui me fasse avancer. Se dire que dans l'éther, dans l'air, il y a des choses, que ce soit à travers les personnes, des rencontres, que ce soit à travers sa propre rencontre avec soi, comme je l'ai fait il y a 17 ans, il y a quelque chose qui est là et qui est susceptible de pouvoir... Alors certains vont le religiosiser, en faire la religion, dire c'est Dieu, c'est Allah, c'est Bouddha, c'est Mahomet. Qui on veut, peu importe, et je respecte ça. Mais je sais que cet invisible est plein de choses et que donc si on l'accepte, que ça existe, on fait des rencontres incroyables, d'abord avec soi.
Amélie Alleman : Tu fais comment pour progresser, grandir ?
Marc Vossen : J'ai arrêté de grandir, parce qu'à 1m94, ça va. J'aime bien le mot "élever". S'élever, c'est élever aussi, et élever, c'est élever les enfants, c'est élever les gens qui sont autour de soi. Et s'élever, c'est garder les pieds sur terre, mais c'est aussi être en contact avec l'invisible, avec le ciel, the sky is the limit.
Je lis beaucoup, j'écris beaucoup. Ma compagne dirait que je ne lis que des bouquins de philo, de psycho, de développement relationnel, personnel. J'adore les romans, mais comme j'écris mon prochain spectacle et que j'ai une conférence sur l'optimisme, l'écriture me fait rentrer dans un monde romancé où je découvre tout le temps de nouvelles choses. Je médite, je suis très à l'écoute. J'aime beaucoup interviewer, parler des autres. En parlant des autres, on parle toujours de soi aussi. J'aime beaucoup aller à la rencontre des autres, ça m'élève aussi. Être en connexion, se nourrir d'autres cultures. Je pense que ça participe à l'élévation, la curiosité dont je te parlais tout à l'heure, c'est de voir les choses et en général aussi de voir les choses en grand. C'est Oscar Wilde qui disait : "Ayez des rêves suffisamment grands pour ne jamais les perdre de vue." Si tu n'atteins pas la lune, au moins tu seras dans les étoiles.
Amélie Alleman : Quel conseil tu donnerais à quelqu'un qui est là dans sa carrière, optimiste, pessimiste ?
Marc Vossen : Le premier mot que je prononcerais en fait, c'est confiance. C'est une chose qui est très très difficile à acquérir, de soi et pour les autres. Confiance a priori. J'ai cette conviction absolue que 97 % des gens sur cette terre sont bons et sont prêts à t'aider. Pour ça, il faut leur communiquer ce que tu as envie de faire, de vivre. Il y a quand même 3 % de connards, ça fait quand même à l'échelle du monde 245 millions. Donc la confiance a priori, travailler sur sa propre confiance, avoir confiance en son talent, se découvrir, aller chercher qui on est, prendre le temps de ça, de se découvrir. Et ça prend le temps qu'il faut, 10 ans, 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans, on se découvre tout le temps. Mais avoir confiance qu'on est sur le bon chemin, qu'on est sur cette terre pour quelque chose, qu'il y a une raison pour laquelle on est là. On est là pour réaliser nos rêves. Dans le respect de soi, des autres et de la terre. Plus tu réalises tes rêves, plus tu deviens profondément qui tu es. Confiance.
Amélie Alleman : Si ça te va, je considère que ça va être le mot de la fin. Sauf si tu en as un autre, encore plus beau à nous proposer.
Marc Vossen : Oui. C'est un monsieur qui s'appelle Guibert del Marmol, qui a été un de mes mentors et qui est d'ailleurs toujours un de mes mentors, qui m'a dit une phrase que, entre autres, Jimi Hendrix a prononcée : "Quand le pouvoir de l'amour surpassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix."
Et j'en ai encore une petite. Ça, c'est Yoko Ono et John Lennon. "Rêver seul reste un rêve, rêver ensemble devient la réalité." Quand vous avez un rêve, surtout, partagez-le. On a peur de dire ses rêves parce qu'on a peur d'être ridicule. Mais si vous partagez vos rêves, il y avait un oncle qui m'a dit à 8 ans, quand je soufflais sur mes bougies : "Fais un vœu et surtout ne le dis à personne." C'est une connerie. Il faut partager ses rêves. Plus tu partages tes rêves, plus tu te convaincs que c'est possible, plus tu peux inspirer les autres à vivre les leurs, plus tu peux rencontrer des gens susceptibles de t'aider à les réaliser. Voilà.
Amélie Alleman : Très, très bien, très beau. Marc, moi j'ai passé un super moment. Je te remercie.
Marc Vossen : Moi aussi, moi aussi. Ça va, de l'autre côté du micro ? J'aime le micro donc je trouve ça très bien aussi. Merci beaucoup en tout cas de m'avoir écouté, de m'avoir invité.
Amélie Alleman : Un grand merci d'avoir libéré du temps et j'ai hâte d'aller écouter jubilation à Verviers, à Liège ou à Namur ou n'importe où.
Marc Vossen : Ou même à Bruxelles, enfin voilà.
Amélie Alleman : Merci Marc.
Marc Vossen : Salut.